maandag 5 augustus 2024

 



Oyez, ma mère

Ce qui m’est arrivé

Au-delà des tours de Bruges et Gand

Une nuit d’automne

A travers tonnerre et tourant de pluie

 

J’entendais

Une flute dans les arbres

Deux fagots dans le roses

 

J’ai pris deux couvertures

Avant d’ouvrir la fenêtre

La musique pleurait dans le jardin

 

Lampe à la main,

Je descendais le grand escalier

Lisse et usé

 

Le vent jouait agressivement

De mes couvertures.

 

Un Lutin barbu, à haute voix

                « suivez-moi, suivez-moi

                Soyez le bienvenu »

D’un pas magique il me précédait

 

Que les jardins sont grands et horrifiants

Les nuit d’orage.

Je me sentis partir dans l’insomnie habituelle


 

 

Trois elves jouaient la cornemuse

elle flottante,  elle là,   elle ici

toute ensemble et autre chose

 

et puis

elle était la

toujours jeune fille et belle

comme la première pomme

vêtue d’or et coiffée de rose

 

au matin

tout ce petit monde s’est évaporé

laissant rien

qu’un mémoire incrédule

 

 

Geraard van Heusden

 


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